vendredi 29 novembre 2013

Un coup de pied dans la fourmilière pour bientôt ?

Monsieur M. bénéficie d'une ventilation par PPC car il fait des apnées du sommeil. Il a changé de médecin prescripteur car il connaît mon employeur. Jusque là, tout va bien.

La demande d'entente préalable arrive, remplie sur une feuille en ALD. Or, il n'y a que deux ALD qui prennent en charge la PPC : celle pour l'hypertension artérielle sévère et celle pour insuffisance respiratoire chronique. Il n'a ni l'une, ni l'autre.

Je demande donc au prestataire de refaire la DEP non en ALD. Ils ont tenu à informer le patient car "cela a pourtant toujours été fait en ALD". J'ai juste envie de dire que je m'en contre-fiche si le médecin d'avant faisait ça alors qu'il n'aurait pas dû. C'était son problème. Là ça devient le mien et surtout celui de mon employeur en cas de vérification.

Le patient téléphone ce matin pour dire qu'il ne comprend pas. Je lui explique tout. Et surtout que les contrôles sont de plus en plus fréquents, d'autant qu'il y a eu beaucoup d'abus. Le résultat ? Il va demander à son médecin pour avoir une ALD soit pour HTA sévère, soit pour IRC afin de continuer à bénéficier de la prise en charge à 100 % de sa PPC.

J'ai presque envie de dire "lol, pour l'HTA tu peux te brosser et pour l'IRC tu crois qu'avec des valeurs fonctionnelles normales tu vas l'avoir ?". C'est fou ce système d'acquis... Surtout pour un traitement pris en charge avec des tarifs définis par la sécu et non par les prestataires.

Comme dit mon employeur, si monsieur le président fout un gros coup de pieds dans la fourmilière il va y en avoir du français râleur dans la rue pour des acquis dont il n'a toujours pas compris à quoi ils correspondent...

mercredi 13 novembre 2013

J'écris peu

Je voulais extérioriser un maximum de choses mais j'écris peu finalement. Pour preuve, le dernier billet date du 25 septembre !

J'ai tellement de choses en tête... Déjà avec le travail, ce flux continuel de patients qui ne fait qu'augmenter et tout ce qui s'y rattache à gérer. Les bilans pré-opératoires à faire en quatrième vitesse parce que forcément, ça ne peut pas attendre. Et les courriers dans la foulée pour le cardiologue.

Ma maman chez qui une suspicion de caillot sanguin a de nouveau eu lieu. Mon patron a regardé son scanner : il n'y a rien aux poumons. Ce qui est déjà un grand soulagement vu qu'elle avait failli mourir d'une embolie pulmonaire. Certes, elle a eu 70 ans cette année mais je ne la trouve pas prête à mourir.

Beaucoup trop de choses cheminent dans ma tête. Le boulot et le perso. Le boulot qui se répercute sur le perso et le perso qui se répercute sur le boulot. La Salope Et Pétasse (comprendre "Sclérose En Plaques") fait des siennes, pas qu'un peu. La douleur a sacrément augmenté et je suis limitée. J'ai bientôt 31 ans et par moment je suis aussi ralentie que ma maman de 70 ans ! Ces moments arrivent de plus en plus.

Le moral essaie de se débiner mais je le tiens. Il ne se tirera pas si facilement, non mais. Par contre avec les fêtes de fin d'année approchant et les patients qui vont m'offrir une boîte de chocolat (ça me met dans tous mes états tellement je suis émotive en ce moment) je ne sais pas comment je vais tenir. Ne pas lâcher prise. Ne pas la laisser prendre le dessus...