lundi 20 juillet 2015

Chers morts

Juste un petit mot pour vous dire que je ne vous oublie pas.

Ce n'est pas parce que je dis de façon détachée "toutes mes condoléances" à vos proches que vous n'avez pas comptés à mes yeux.

Vous avez été là, patients ou non, sympathiques ou non, mais vous avez été.

Il faut toutefois que les vivants se protègent. Il faut que je me protège. C'est nécessaire pour continuer.

Je vous parais peut-être froide mais ce n'est qu'une façade. Vos morts m'ont affectée. Je dois toutefois rester présente pour les vivants.