Secrétaire médicale, psychologue, assistante maternelle et plus si affinité, bonjour !
vendredi 13 mai 2022
Je réalise
samedi 29 août 2020
Salut toi...
Au final j'aurais eu la possibilité de reprendre le blog. Sauf qu'on m'a fait un très mauvais coup au niveau du travail dont j'ai été jetée au bout de 3 semaines après avoir tout donné, y compris être venue avec de la fièvre. Sans compter les autres emmerdes. Mais je ne vais pas expliciter pour ne pas avoir de souci.
Il se trouve que depuis fin novembre, je n'ai eu que 3 entretiens en tout. 3 ENTRETIENS... Je trouve cela dérisoire en raison du nombre de candidature, surtout pour des postes de secrétaire médicale où j'avais tout ce qu'il fallait. En plus je n'ai pas le diplôme donc on me paie moins, c'est bien ça non ? Apparemment je ne suis pas assez bien. Et parfois c'est Pôle Emploi qui ne transmettait pas ma candidature car "le profil ne correspond pas". Il correspond à 100 % mais tout va bien !
Et me voilà subitement en entretien de 5 minutes avec une médecin. Suivi d'une demande à ce que je reste un peu avec la secrétaire présente (travaillant normalement dans un cabinet d'une autre ville) pour qu'elle se fasse une idée. Je suis restée 2 heures à faire diverses choses puis on m'a demandé de venir dans le cabinet principal pour 2 jours avec décision au second jour. La décision était déjà prise à la fin du premier. À savoir me proposer un CDI avec période d'essai bien sûr, surtout que c'est du temps partiel.
Je commence le 31 août. Mélange d'un peu de joie d'être ailleurs qu'entre 4 murs et de dépit de retourner là-dedans, surtout après ce qu'il s'est passé. J'ai peur des relations des autres.
samedi 21 septembre 2019
La reprise du blog ?
J'ai eu un "entretien" avec une ancienne remplaçante de mon ancien patron. Je mets entretien entre guillemets car elle voulait déjà m'engager. Mais comme j'avais une chance de garder un travail que j'aime, j'avais dit non.
Sauf qu'au final tout n'a été que mensonge et personne ne voulait me la donner cette chance... Pas dans le département. Dans celui d'à côté oui mais il n'y avait pas de place.
Il est donc plus que probable que d'ici novembre je recommence à être secrétaire médicale, psychologue, assistante maternelle et plus si affinité. Alors que je n'avais dit "plus jamais". Quelle idée...
Édition du 03/10/19 : c'est chose sûre, début novembre je recommence à travailler dans le domaine médical.
vendredi 15 septembre 2017
Et plus d'un an après ?
lundi 9 mai 2016
Pause
lundi 4 janvier 2016
J'ai parlé
J'ai réfléchi. Je me suis dit qu'envoyer un mail pour avoir plus d'informations ne m’engageait à rien. Puis j'ai encore réfléchi. Et j'ai fait une vidéo de près de 54 minutes. Je n'avais encore JAMAIS autant parlé de la SEP. Du début à la fin. J'ai voulu la refaire car j'étais hors sujet pour certaines choses mais je n'en ai pas eu la force. Je n'avais pas réalisé à quel point cela avait été éprouvant d'en parler, même si c'était seule face à une caméra.
Je parlais déjà peu de la maladie mais ça a été encore moins le cas ensuite. Puis un patient a téléphoné, n'a plus pu se lever un matin. Cela a ravivé ce qu'il s'est passé début 2005 pour moi. "Suspicion de SEP" m'a-t-il dit. Et on sentait dans sa voix qu'il avait peur. Du coup j'ai lâché l'information : "je comprends, j'ai une SEP aussi et la première poussée s'est passée de la même façon".
Nous en avons discuté quand il a pu revenir au cabinet pour son suivi. Il m'a posé plein de questions. Ancien rugbyman, il n'a aucune envie de la laisser faire. Suite à une importante blessure aux cervicales (opération nécessaire), il ne pouvait plus jouer au rugby, sa passion. Mais il est battant, il veut continuer à marcher avec ses filles. Même avec sa canne, il s'en fiche, il veut.
Le fait d'avoir simplement discuté, sans cacher ses peurs ni rien, cela les a aidé. Et je trouve que ce n'est pas assez le cas. J'aurais aimé qu'on en discute de la même façon avec moi au début plutôt que de rester sur un discours purement optimiste. Surtout sachant qu'une soeur de ma mère en est morte.
Cela me fait applaudir le travail de Margot justement. La vidéo qui m'a le plus "émue" dernièrement on va dire est celle-ci : Tu as le droit d'aller mal.
Si tu passes ici par hasard (le blog n'étant pas connu il y a peu de chance mais on ne sait jamais) et que tu as une maladie chronique, ou que tu connais quelqu'un qui a une maladie chronique, n'hésite pas à lui montrer ces vidéos. Elles font du bien.
Et pour résumer ce que j'essaie de dire : écoutez les gens. Ne dites pas juste ce qu'il faut faire ou pas, comment ils devraient réagir, etc. Écoutez-les et réagissez en fonction de leurs besoins.
jeudi 1 octobre 2015
Soupir intérieur
Patient : Vous avez l'air de vous dépêcher.
Moi, en souriant (on notera l'effort) : Oui il faut être partout à la fois.
Patient : Oh ben vous savez c'est normal. Toute ma vie je rentrais le soir après 19h et je n'en suis pas mort.
...
Merci mon gars. Mine de rien, elle a fait mal cette remarque. Alors certes, cher monsieur, vous ne pouvez pas être au courant. Mais du haut de vos 59 ans, vous n'avez pas de souci de santé en dehors d'un hypothétique peut-être pas dit du tout syndrome d'apnées du sommeil. Du haut de mes 34 ans, je traîne une SEP qui m'en fait voir depuis 2005.
Donc oui, je me dépêche, faut que je note, j'ai du mal à suivre. Je n'en mourrai pas, en effet. Mais le retour de bâton en rentrant va être violent.
Mais bon, c'est rien après tout...